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Au-dessus des nuages – et au-dessous

  • 2. juin 2022
  • 3 minutes de lecture

Dan Keys veut aller toucher le ciel – au sens propre et figuré. Que ce soit en sa qualité d’ingénieur, ou pendant ses loisirs, en avion.

C’est après avoir passé son diplôme en génie mécanique que Dan Keys commença sa carrière chez Freudenberg-NOK Sealing Technologies, concrètement dans la division Oil Seals Powertrain & Driveline à Cleveland, dans l’État américain de Géorgie, où il fut nommé récemment Manager Digitalization and Advanced Manufacturing. Il conduit les activités de sa division dans le monde entier, qui développe et implémente des technologies de production modernes – dont des usines connectées, la numérisation, la gestion des données, l’automatisation et l’informatique décisionnelle.

À la recherche d’un logement en Géorgie, Dan Keys découvrit un appartement hors du commun dans le hangar d’un petit aérodrome privé. « C’est une antre parfaite pour un homme » déclare-t-il, soulignant qu’il y a assez de place pour se garer et s’occuper de voitures.

À l’époque, il ne s’intéressait pas particu- lièrement à l’aviation, sauf pour les voyages. Mais cela devait changer. Entouré en perma- nence d’avions et de pilotes, avec vue directe sur les pistes d’atterrissage, il commença en 2015 à prendre des leçons de vol. Quelques années plus tard, il brandissait fièrement son brevet de pilote.

Aujourd’hui, il est co-propriétaire d’un Cessna 172. Cet avion quatre places bleu et blanc, de 1974, qu’il a baptisé « Bonnie », l’occupe bien, et il l’utilise aussi pour aller rendre visible à des membres de sa familles dans d’autres États américains.

« L’aviation est une activité de loisirs formidable et c’est vraiment pratique », déclare Dan Keys. « Je peux organiser bien plus facilement mes excursions de week-end depuis que j’ai une piste quasiment sur le pas de ma porte. Et c’est vraiment un plaisir, en particulier quand je peux emmener de la famille et des amis. Certains de mes collègues européens étaient réservés, mais dès qu’ils ont été en hauteur, ils étaient enthousiasmés. »

En 2020, un conducteur ivre qui percuta son hangar, endommageant aussi bien le bâtiment que son avion, mit un bémol provisoire à son amour de l’aviation. Mais ce fut pour lui l’occasion de prouver qu’à quelque chose malheur est bon ! Non seulement il répara son avion, mais il en profita pour l’améliorer. Sous la supervision d’un mécanicien avion et moteur certifié par l’autorité fédérale américaine de l’aviation (Federal Aviation Administration), Dan Keys monta un moteur plus puissant et un tableau de bord plus moderne, et renouvela l’équipement intérieur.

Ingénieur de métier, il découvrit que beaucoup de choses s’appliquent aussi bien à son avion qu’à son travail au quotidien, par exemple en particulier les redondances de sécurité, les réseaux de communication et les analyses de données. « L’avion comporte plus de 40 capteurs, qui fournissent six points de données par seconde », explique-t-il. « Les réseaux de bus de commandes industrielles sont semblables. J’ai recours aux mêmes procédés et aux mêmes processus que ceux qui permettent d’analyser les données de notre entreprise. Je peux ainsi mieux analyser les points de données après un vol et faire une maintenance préventive de mon Cessna.“

Il est clair que pour lui, voler est plus qu’une simple activité de loisirs. C’est devenu sa passion, et il a de nombreux projets en tête pour des voyages dans le monde entier au cours des années à venir. « Les possibilités sont infinies. »

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