Marko Trutschel est tourneur CNC chez Freudenberg Sealing Technologies (FST) à Schwalmstadt, à Freudenberg Xpress®. En dehors de son travail, il s’intéresse, en autodidacte, aux nombreuses possibilités de l’impression 3D. Des vases aux pièces de rechange pour des voitures d’époque en passant par des boules de sapin de Noël, il conçoit et imprime désormais tout ce qui peut être imprimé en 3D.
Depuis quatre ans, Marko Trutschel, tourneur CNC chez Freudenberg depuis 2011, âgé de 42 ans, est passionné par son nouveau passe-temps : l’impression 3D. « Avant, j’étais sportif de l’extrême, j’ai fait des courses de 24 heures en V.T.T. Mais j’ai eu un très grave accident avec ma machine, avec une fracture de la colonne vertébrale, et le sport d’endurance, c’est fini », raconte-t-il. « Tout d’un coup, je ne savais plus quoi faire de mon temps et je me suis demandé comment je pourrais m’occuper. Je me suis acheté une imprimante 3D toute simple. Je savais qu’on l’utilise de manière similaire à un tour CNC », déclare-t-il.
En dehors du travail, Marko Trutschel s’intéresse aux multiples possibilités de l’impression 3D.

Il commença à se familiariser avec le sujet. « Il y a sur YouTube des vidéos explicatives super, je suis devenu totalement accro. Je viens des plastiques et j’ai vite vu qu’une imprimante 3D peut pratiquement tout faire. » Mécanicien de précision de métier, il se mit à fabriquer les objets les plus divers : des vases, des statuettes d’animaux, des mousquetons, etc. « Petit à petit, le bruit s’est répandu parmi mes connaissances sur tout ce que je peux construire et produire », raconte-t-il. « J’ai déjà imprimé pour des voitures d’époque des pièces qu’on ne peut plus trouver autrement. Je regarde la cavité de montage, je fais un dessin, je contrôle la sollicitation par un programme d’IA, et jusqu’à présent j’ai toujours trouvé une solution. »

Pour pouvoir travailler avec un plus grand nombre de couleurs, il a construit pour son imprimante 3D un module spécial, lui permettant d’imprimer simultanément en huit couleurs au lieu de quatre. Son épouse a elle aussi déjà profité de son savoir. Il conçut une bague de marquage de bouteilles grâce à laquelle elle obtint une prime d’amélioration dans son entreprise. « L’an dernier, ma femme a imprimé elle-même toute la déco de Noël », raconte-t-il.
Marko Trutschel voit un autre domaine d’application important dans le cadre de son travail. « Il y a longtemps que j’essaie de convaincre mes chefs d’acheter une imprimante 3D performante pour notre service », souligne l’employé de Xpress. Il en est convaincu :« Si on peut concevoir un modèle 3D, on peut aussi l’imprimer ». « Pour les articles difficiles justement, par exemple petits et filigranes, l’impression 3D a de nombreux avantages. Cela va plus vite, le risque de se blesser est nettement plus faible, et il n’y a pratiquement pas de consommation inutile de matériaux », explique-t-il.